- Article publié le 25 juin 2020
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13 | Carces - Les agent·e·s ont droit au respect de leur maire !
Rappel des faits qui ont conduit à la manif du 24 juin 2020
Le maire en place depuis le dernier mandat a, le 17 mars dernier, agressé physiquement le responsable du service éducation jeunesse de la ville en lui donnant un coup de poing qui l’a projeté au sol.
L’agent, après avoir assuré ses réunions et ses responsabilités de chef de service, est allé voir son médecin et a porté plainte au pénal. Cela a déclenché chez le maire la mise en place de sanctions déguisées : retrait du vehicule de service, enquête administrative etc...
La CGT ETS est intervenue pour freiner et arrêter cet état de fait par des premiers courriers et a organisé avec les agent·e·s un débrayage le 24 juin au matin suivi par un bon nombre de personnels et le soutien de nombreux carcérois.
Cette action vise à faire respecter les agent·e·s dans l’exercice de leurs fonctions, respect qui doit être verbal et physique, les agent·e·s ne sont pas les larbins d’un maire qui aurait tous les droits... Ils sont au service du public et de la population, c’est tout le sens de leur statut.
Et, pour une heureuse fin à l’histoire, il y a un deuxième tour des élections municipales ce dimanche à Carcès et il est en deuxième positiin avec un écart de voix assez conséquent... mais le plus important c’est que les agent·e·s ont pris conscience qu’ensemble ils étaient forts et pouvaient faire reculer l’injustice et l’inacceptable. La CGT en sortira renforcée.
Voir en pièce jointe l’article de presse paru dans la Marseillaise du 25 juin 2020
Documents joints
1 Carcès : le coup de poing du maire qui ne passe pas - La Marseille du 25 juin 2020 pdf