Alors que le confinement général s’achève, la Fédération CGT des Services publics tient à apporter son salut fraternel aux équipes militantes qui, dans cette période inédite, sont restées sur le pont de la lutte, à tou·te·s les territoriaux·ales qui sont resté·e·s sur le terrain pour assurer les missions essentielles et vitales de service public dans la période. Cela ne s’est pas fait sans mal : très souvent, trop souvent, la fourniture des protections nécessaires pour travailler s’est fait attendre. Afin de permettre aux agent·e·s d’affirmer leurs revendications, la Fédération a jugé nécessaire de déposer un préavis de grève en avril, en mai et encore en juin. C’est seulement à ces conditions qu’il a été possible de défendre les droits des agents et de faire entendre notre mot d’ordre « pas de protection, pas de travail ». Alors que le président de la République invoquait l’union sacrée pour lutter contre la pandémie tout en publiant sa loi d’urgence et ses ordonnances contre le droit du travail et les dispositions statutaires, dans de trop nombreuses collectivités, les élus ont refusé de convoquer les instances paritaires, ont tout fait pour faire travailler sur le terrain les agent·e·s dont les missions n’étaient pas essentielles dans la période. Dans le même temps s’est généralisé le télétravail de manière totalement dérèglementée.

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