- Article publié le 4 août 2017
- /
- 409 visites
Halte aux refus de congés bonifiés, défendons nos droits !!!
La période estivale qui démarre, verra une fois de plus nombre d’agents originaires des DOM et les leurs rester sur le carreau. Des décisions, souvent arbitraires, les auront privés de la joie de retrouver leur pays et leur famille.
Objet de critiques acerbes venues de tous bords depuis 30 ans (congés aux frais de la princesse, privilèges exorbitants, vacances payées par les contribuables, etc.) obtenir le congé bonifié relève aujourd’hui d’un véritable parcours du combattant pour nombre d’originaires des DOM titulaires de la Fonction publique.
Ce droit, attaché au statut général des fonctionnaires est sur la sellette et des collègues à qui « on paierait 2 mois de vacances sous les cocotiers » sont montrés du doigt comme de vilains profiteurs ou des égoïstes patentés. La stratégie managériale est alors à la manœuvre qui voit les agents s’opposer entre eux dans les services au moment de poser les congés.
Le refus d’accorder le congé bonifié n’est pas un phénomène nouveau, mais il prend de l’ampleur. Maires, Présidents de Conseils Généraux, Directeurs d’établissements, DRH et autres gestionnaires s’autorisent le droit d’interpréter la réglementation en la matière. Pallier les suppressions d’emplois dans les services, répondre aux exigences des restrictions budgétaires et aux économies imposées se font au détriment du droit.
L’obtention du congé bonifié est certes soumise à des critères mais, en dépit de la circulaire Fonction publique 2129 du 3 janvier 2007 que la CGT a obtenue et qui rappelle ce que doit être l’application du droit dans les trois versants de la Fonction publique, les refus explosent. Des agents victimes d’appréciations ou d’interprétations abusives des textes ne partent plus dans leur département d’origine.
Lire la suite au format PDF
Documents joints
1 Tract commun pdf