- Article publié le 8 juin 2022
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Les Assises nationales de la Protection de l’enfance s’ouvriront à Nantes le 17 juin 2022
Une nouvelle fois nous assisterons à une grande présentation, par les soi-disant bien-pensants, soutenus par le Gouvernement, sur les bonnes pratiques, les bonnes orientations à prendre et les projets qu’il faudrait mettre en oeuvre pour améliorer le fonctionnement des services et établissements sociaux et médico-sociaux.
Mais que pouvons-nous retenir de ces beaux discours, tenus lors de la conférence des métiers du social et du médico-social et lors du débat de l’entre-deux tours de l’élection présidentielle ?
– Où sont les réels engagements pris ?
– Où sont les moyens humains et financiers pour pouvoir accueillir, accompagner, soutenir les populations les plus fragiles au sein de la société ?
– Où sont les engagements pris en faveur des enfants et des adolescent∙es pris∙es en charge par les services sans les mettre en difficultés voir en danger ?
– Que faut-il en comprendre quand les réformes telles SERAFIN-PH laisse présager de la tarification à l’acte ?
– Ne faut-il pas redouter l’arrivée du lucratif, à l’image d’Orpéa quand les
financements privés se multiplient dans nos secteurs ?
POUR NOS FÉDÉRATIONS CGT, LES CHOSES SONT CLAIRES :
• Nous ne pouvons plus accepter ces situations, nous ne pouvons plus voir les enfants et leurs familles restés sans réponses et sans prises en charge ;
• Nous ne pouvons plus voir les professionnel∙les être mis à mal et voir leur santé mise en danger par des conditions de travail dégradées ;
• Nous ne pouvons plus accepter que rien ne soit concrètement mis en œuvre pour garantir une politique publique à la hauteur des enjeux.
Car, malgré les annonces, ne nous mentons pas ! Les missions des services sociaux et médico-sociaux en France aujourd’hui c’est toujours :
– Le fichage des migrants et migrantes ;
– Des adolescent∙es accueilli∙es en hôtel, faute d’autres solutions adaptées ;
– Des jeunes majeurs voire des mineurs laissés pour compte ;
– Des enfants qui subissent des violences (psychiques, physiques et sexuelles) au sein des établissements et contraints de cohabiter avec les auteurs de ces violences ;
– Des mesures judiciaires non appliquées ;
– Des adultes en grande précarité laissés sans accompagnement et avec des réductions des aides sociales ;
– Des professionnel∙les, en sous-nombre, contraint.e.s de prioriser leurs suivis et donc de laisser de côté certaines familles ;
– Des professionnel∙les qui ont perdu le sens premier de leurs missions ;
– Un alourdissement des procédures administratives ;
…
Collectivement, nous dénonçons ces situations et faisons des propositions pour enfin retrouver le sens de notre engagement auprès des enfants, de leurs familles et des publics les plus précaires.
POUR QUE L’ACCOMPAGNEMENT SOCIAL NE SOIT PLUS CELA :
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Vendredi 17 juin
RASSEMBLEMENT DEVANT LE PALAIS DES CONGRÈS DE NANTES À PARTIR DE 12H30 suivi d’un meeting diffusé en live