16 juin 2021 – Communiqué de la Fédération CGT des Services publics

Ce jeudi 3 juin, plus de 25 mobilisations ont eu lieu partout en France. La CGT, aux côtés du collectif Pas de Bébés à la Consigne, a appelé les salarié.e.s du secteur de la Petite Enfance à se mobiliser massivement.

Les manifestant.e.s ont été nombreux.ses à dire non à la réforme des modes d’accueil. Près d’un millier à Paris, 300 à Toulouse, 200 à Lyon, 150 à Nice…
Natacha POMMET, Secrétaire générale de notre Fédération présente dans le cortège parisien, dénonce le choix du gouvernement et pose la question de « quelle politique de la Petite Enfance nous voulons mener en France de 2021 ». Ce sont les salariés et les citoyens qui doivent décider du choix de société et donc des politiques publiques à mener.

Alors que l’urgence est à la qualité d’accueil des enfants et aux conditions de travail des professionnel.le.s, le gouvernement avec sa réforme a choisi une politique budgétaire, une politique de rentabilité.

L’exécutif a fait le choix d’un déni total de démocratie et d’un passage en force. L’ordonnance a été publiée le 20 mai dernier et le décret d’application doit paraître courant juin.

Les réserves émises par diverses instances, dont le HCFEA et la Commission des 1000 premiers jours, ainsi que le vote défavorable de la CNAF, ont quant à eux été totalement ignorés.

Le Secrétaire d’État à la Famille reste sourd à nos demandes d’audiences.
Pour notre organisation syndicale, ce mépris est intolérable !

C’est pourquoi la Fédération CGT des Services publics, comme les professionnels, n’attend rien du décret à venir, qui ne fera que mettre en application la réforme. Pour la Fédération CGT des Services publics, la construction du rapport de force, seul à même de faire bouger les lignes, mieux de les effacer, est à l’ordre du jour.
La CGT et les salarié.e.s restent déterminé.e.s, pour le bien-être et la sécurité d
es enfants, pour des établissements d’accueil et un service public de qualité de la Petite Enfance, pour des conditions d’exercice respectueuses des professionnel.le.s, pour des salaires décents, pour une politique de la Petite Enfance ambitieuse et respectueuse des droits fondamentaux des enfants porteurs de l’avenir de notre société.

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