- Article publié le 23 octobre 2025
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UGICT | Budget : c’est notre argent, c’est notre avenir !
La politique menée depuis 2017 a créé un système où les plus fortuné·es s’enrichissent au détriment de l’intérêt général.
À l’heure où le gouvernement Lecornu 2 et les parlementaires travaillent sur le budget, il est temps d’imposer la justice sociale et fiscale.
Une injustice fiscale qui étrangle la population !
- L’évasion et la fraude fiscale estimée entre 80 et 120 milliards d’euros par an (Assemblée nationale, https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/rapports/cion_fin/l16b1745-tiii-a26_rapport-fond#). Une somme colossale qui pourrait financer l’hôpital, l’environnement ou l’éducation !
- Les plus hauts revenus du capital sont favorisés par les politiques néolibérales qui organisent la diminution des impôts sur les riches et sur les sociétés ( suppression de l’ISF, mise en place de la Flat Tax…) et déréglementent les marchés financiers (jusqu’à la création de paradis fiscaux). Résultat : la majorité des travailleurs, et en particulier les classes moyennes et supérieures salariées, subissent un déclassement financier et social.
- Les cadres et professions intermédiaires pénalisés par cette politique injuste : la principale conséquence de l’austérité salariale et de l’inflation est la perte de pouvoir d’achat pour les ingés, cadres, techs qui frappe plus durement les salaires au-delà du SMIC (Baromètre Ugict-CGT) jusqu’à -1,2% en 2022 (Insee, https://www.insee.fr/fr/statistiques/7707884). En 2023, dans le secteur privé, le salaire net moyen en euros constants a baissé de 2,9% pour les cadres et de 1,4% pour les professions intermédiaires (https://www.insee.fr/fr/statistiques/8270416).
- Le tassement des salaires : les revenus des professions intermédiaires et des cadres débutants « se smicardisent » annulant l’effet de la qualification et de l’expérience professionnelle à cause du blocage des grilles salariales et du gel de la valeur du point d’indice dans le public, conjugués à la hausse mécanique du SMIC. Ce qui constitue en plus un plafond pour la progression des salaires des ouvrier.ères et employé.es.
- Le recul du financement de la protection sociale. Largement attachée à la cotisation sociale et donc aux salaires, le financement de notre modèle de protection sociale se trouve remis en cause par l’organisation du manque de ressources entre modération salariale, augmentation des besoins sociaux et exonérations de cotisations patronales.
Un déficit budgétaire organisé, une conséquence directe des choix politiques pour justifier l’attaque de notre modèle social
- Les baisses massives d’impôts pour les entreprises (CICE transformé en allègements de cotisations sociales pérennes) et pour les plus riches (suppression de l’ISF) ont creusé un trou béant dans les caisses de l’État.
- Le déficit public pour l’année 2024 s’élève à 5,8 % du PIB, soit environ 170 milliards d’euros. Ce trou est la conséquence directe des cadeaux fiscaux faits aux plus fortunés et aux grands groupes. Les aides aux entreprises ont été évaluées à 211 milliards d’euros en 2023 (Sénat).
- Ce déficit, ainsi créé, sert de prétexte idéal pour imposer une politique d’austérité brutale : fermetures de lits à l’hôpital, suppressions de postes dans l’Éducation Nationale et les collectivités territoriales, sous-financement des services publics et de la protection sociale. Le gouvernement orchestre la pénurie pour privatiser et démanteler nos acquis sociaux.
- Des réformes des retraites visant à faire travailler plus longtemps pour des pensions diminuées.
- La remise en cause constante de notre modèle social et des conventions collectives.
Les femmes et les jeunes paient le prix fort de la générosité fiscale accordée aux actionnaires et aux grands patrons du CAC 40. ASSEZ [...]
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