Alors que la France vient de franchir la barre des 10 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté (INSEE), le gouvernement Bayrou annonce une nouvelle cure d’austérité. Ils sacrifient le social pour financer la guerre !

Année blanche, noire pour les travailleurs.ses

Encore une fois et sans surprise, le gouvernement sert l’intérêt du Capital. Suite à l’annonce du président Macron sur le passage en économie de guerre, le premier Ministre Bayrou a présenté à la presse ses mesures pour la construction des prochains Projet de Loi de Finance (PLF) et Projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS). Des rigueurs budgétaires qui conduiraient à attaquer de nouveau les droits et conditions de travail, à détruire les services publics et à augmenter les inégalités sociales.

Pour nous ce sera :

• Gel du point d’indice
• Réduction de 5.3 milliards pour les collectivités locales
  Non remplacement d’un fonctionnaire sur trois partant à la retraite

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43.8 milliards d’euros d’économies prévues pour 2026, pendant que le budget de la défense explose avec une augmentation de 3.5 milliards.

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D’autres mesures inquiétantes : le déremboursement de certains soins pour les personnes en affection longue durée (ALD), le doublement de la franchise médicales, et l’accroissement du contrôle sur les arrêts maladies avec remise en cause du rôle de la médecine du travail.

Cela fait suite à la précédente baisse de 10% de l’indemnisation des arrêts maladies ordinaires.
Ces mesures sont présentées comme des “efforts partagés” mais leur impact réel pèsera très majoritairement sur les plus précaires, les malades et les services publics.

Droits sociaux en danger

Le gouvernement envisage en outre une énième réforme de l’assurance chômage avec un nouveau recul des droits pour les privés d’emploi, et cerise sur le gâteau, la suppression de deux jours fériés (vraisemblablement le lundi de pâques et le 8 mai, jour de la victoire contre la barbarie nazie). A l’heure ou l’extrême droite est aux portes du pouvoir et que son discours se banalise, nous avons plus que jamais besoin de cette mémoire.

Cette année blanche va toucher tout le monde, sauf les plus riches et les plus grandes entreprises, responsables du déficit aujourd’hui.

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73 milliards € de baisse d’impôts pour les plus fortunés.
211 milliards € d’aides publics aux entreprises sans conditions ni contreparties.

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L’heure est à la riposte ! Le gouvernement doit nous trouver sur son chemin pour empêcher ces reculs sociaux inacceptables. La CGT pousse pour un mouvement fort dès la rentrée. Nous incitons tous.tes les travailleurs.ses à se syndiquer et s’organiser pour construire ensemble le rapport de force !

• pour la sortie des politiques d’austérité budgétaire et l’octroi des moyens de financement des SP
• la revalorisation significative du point d’indice
• la suppression du jour de carence et l’indemnisation à 100% des arrêts maladies ordinaires
• l’abrogation de la contre réforme retraite
  

– Tract en téléchargement

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