Manifestation unitaire 14h Place de la Bourse à Paris (métro Bourse)
Pour nos salaires, nos emplois, nos services publics, nos droits !

Partout dans le pays, nous subissons de plein fouet des politiques qui détruisent l’emploi, cassent les services publics, et détériorent nos conditions de travail. Alors que les profits explosent et que les inégalités se creusent, le gouvernement et le patronat persistent dans leurs dogmes ultralibéraux : gel des salaires, suppressions de postes, réorganisations brutales, privatisations, précarisation généralisée, destruction de notre système de protection sociale (santé, retraite, assurance chômage, …)

Une mobilisation indispensable : Le 2 décembre 2025, nous serons toutes et tous en grève et dans la rue, parce que les salarié.e.s n’ont plus à subir un gouvernement entièrement dévoué aux intérêts des grandes entreprises et des ultra-riches, ni une extrême droite qui, derrière ses discours mensongers, protège exactement les mêmes privilégié.e.s.

UN BUDGET 2026 VERROUILLÉ AU PROFIT DU CAPITAL !
La même logique s’impose dans le débat budgétaire. Le gouvernement étouffe délibérément la discussion sur le budget 2026 : calendrier réduit, risque de passage en force sans vote, menace d’ordonnances pour imposer un budget au service du capital.

DROITE ET EXTRÊME DROITE : UNE ALLIANCE AU SERVICE DU CAPITAL !
Malgré leurs affrontements de façade, droite et extrême droite agissent ensemble pour empêcher toute mesure touchant les grandes fortunes ou réduisant les privilèges fiscaux accordés depuis des années aux plus riches. Quelques annonces ont été obtenues sous pression sociale, mais les 91,8 milliards d’euros de niches fiscales des plus aisés restent intouchables, tandis que de nouveaux dispositifs d’évitement
fiscal sont ajoutés. Ce qui prouve bien que l’argent existe ! Il est simplement accaparé par une minorité qui profite d’un gouvernement à son service et de l’appui constant de l’extrême droite.

POUR UN BUDGET DE PROGRÈS SOCIAL
Face à cette offensive, le 2 décembre doit être une journée de rupture.
Nous nous mobilisons pour imposer un budget fondé sur :
• l’augmentation générale des salaires, des pensions et des minima sociaux ;
• la défense de tous les emplois et la fin de la précarité ;
• un renforcement massif des services publics ;
• une véritable politique industrielle en Île-de-France ;
• une autre répartition et utilisation des richesses produites par le travail

Cela passe par une fiscalité réellement progressive, par la taxation des grandes fortunes et par une conditionnalité stricte des 211 milliards d’aides publiques versées chaque année aux entreprises.
Le 2 décembre, soyons massivement en grève et dans la rue pour rappeler une vérité simple : Seule la grève et la mobilisation collective permettront d’inverser le rapport de force.

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