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  • Article publié le 28 mars 2024
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76 I l’UD CGT de la Seine Maritime dénonce l’imposture et le danger que constitue l’extrême droite

CHRONIQUE DE L’IMPOSTURE AUCUNE VOIX CGT NE PEUT ET NE DOIT S’ORIENTER VERS LES PARTIS DE DROITE EXTRÊME ET D’EXTRÊME DROITE !
L’EXTRÊME DROITE, C’EST L’IMPOSTURE SOCIALE !

Hier comme aujourd’hui, les syndicats doivent s’engager activement pour lutter contre la diffusion des idéologies
d’extrême droite.
Deux raisons particulières : le fait qu’ils portent les idées patronales exacerbées en opposition aux droits des salariés (ensemble des idées de droite) et qu’ils opposent en permanence les salariés entre eux (notamment par leurs origines) sans jamais attaquer le capitalisme.
Cette lutte s’étend non seulement au milieu professionnel, mais également dans nos cercles d’amis et familiaux, où la confrontation d’idées est intense face aux faussetés et théories du complot qui prolifèrent dans un contexte de néolibéralisme agressif, de crise sanitaire globale et de conflits armés.
La répulsion envers le syndicalisme est fondamentalement ancrée dans les principes du fascisme, tant historique que contemporain. Ce dernier prône un modèle où l’idéologie et la pratique visent à unifier les intérêts du capital et ceux du travail, en rejetant la lutte des classes par l’élimination des organisations syndicales existantes. L’extrême droite encourage l’établissement de nouvelles entités syndicales où employeurs et employés collaborent pour le bien de la Nation.
Le Rassemblement National, comme Reconquête, suivent cette ligne corporatiste, comme cela a été évoqué dans
plusieurs de leurs programmes, notamment ceux de 2012 qui promettaient une « importante réforme des syndicats...
Il est essentiel de comprendre que le but ultime de l’extrême droite est la disparition totale des syndicats, avec notamment une cible privilégiée : la CGT !
D’ailleurs, nombreux sont les exemples où, dès qu’ils ont la majorité dans les communes, même seulement que quelques élus parfois, ils commencent par revenir sur les droits et les moyens attribués par la municipalité aux organisations syndicales…
Dernièrement d’ailleurs, sur notre département, les élus de l’extrême droite de Grand Quevilly ont cherché à exclure la CGT de leur local !
L’extrême droite manifeste une hostilité marquée à l’égard des syndicats et des défenseurs des droits des travailleurs, suggérant des réformes pour relever le seuil de salariés déclenchant les obligations légales envers
l’employeur (comme la représentation du personnel et la diffusion d’informations).
Ils s’opposent à l’idée que les travailleurs, notamment ceux à faibles revenus, puissent être représentés et protégés.
Dans cette veine, les Députés du Rassemblement National (RN) ont proposé un amendement visant à exclure les
étrangers des Instances Représentatives du Personnel (IRP) et à restreindre les droits de vote des travailleurs en situation précaire lors des élections professionnelles.
Ils adhèrent au modèle du corporatisme traditionnel et ne ratent aucune occasion de critiquer les grèves, tout en
attaquant fréquemment notre organisation syndicale.
Bien que le mouvement syndical reste un bouclier contre la propagation des idées délétères, il subit actuellement des ébranlements.
À titre d’exemple, en 2022, un sondage révélait que Marine Le Pen avait séduit 22% des sympathisants de la CGT, marquant une augmentation de 7 points depuis 2017.
L’influence trompeuse des partis d’extrême droite commence à s’infiltrer dans les entreprises, les administrations publiques et les services, dans un contexte où les lignes idéologiques tendent à se confondre. Le Rassemblement National prétendant défendre les intérêts des classes populaires.
Il est crucial de ne pas se laisser séduire par cette stratégie pernicieuse, dont le but est clairement de tromper l’électorat et notamment les ouvriers pour conquérir le pouvoir à leurs seules fins personnelles.
L’extrême droite reste la pire ennemie des travailleurs.
Elle représente un réel danger pour la démocratie et pour toute la population.
D’ailleurs côté patronat, ils s’en incommodent aisément… il suffit de se rapporter aux propos tenus par Roux de Bézieux, en Juin 2023, affirmant : « le RN est un risque nécessaire », ou même de citer les patrons qui ne cachent plus leurs idées nauséabondes, même les soutiennent au travers de leurs possessions médiatiques, à l’exemple de Bolloré en France ou d’Elon Musk aux USA...

Syndicalisme
et extrême droite



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