Les droits syndicaux et les libertés civiles se sont détériorés de manière significative depuis la tentative de coup d’état des 15 et 16 juillet 2016. Dans le cadre de l’état d’urgence, le gouvernement turc a arrêté et détenu des milliers de travailleurs et syndicalistes. Au jour du 8 février 2017, plus de 100.000 fonctionnaires ont été sommairement suspendus ou licenciés, dans la plupart des cas sans aucune preuve de leur implication dans la tentative de coup d’état militaire. Cette situation se poursuit jusqu’à nos jours.

L’ISP a condamné les actions arbitraires et répressives menées par le gouvernement et a demandé la libération immédiate de tous les travailleurs/euses et fonctionnaires accusés à tort, ainsi que leur réintégration au sein de leurs postes. L’ISP a suivi le cours des évènements et a travaillé avec ses affiliés et d’autres organisations de travailleurs afin de garantir une protection effective des vies des travailleurs et des syndicalistes.

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