Un projet mené en partenariat par la Fédération CGT des Services Publics et l’Avenir Social.

En Palestine, sous occupation militaire israélienne, entre Bethléem et Hébron, 112 familles (quelques 650 âmes) vivent dans le village de BEIT SAKARIYA, réparti en cinq lieux dits, habités.

Le village est entouré de douze colonies israéliennes, construites sur des terres qui ont été volées à ses habitants…

Sans équipement de service, enclavés entre murs et barbelés, les villageois subissent quotidiennement les provocations des colons qui cherchent, comme ailleurs à les faire partir, pour pouvoir s’emparer de leurs terres.

Après une période de découragement, face à l’implantation des colonies et aux agressions des colons, sous l’impulsion des femmes du village, la population relève la tête et résiste.

Ensemble, ils ont rénové l’école du village et aménagé une place de jeux pour les enfants.

Puis, ils ont entrepris la création d’une épicerie de village, qui leur fournit, aujourd’hui, les produits dont ils ont besoin quotidiennement.

Aujourd’hui, grâce à une convention de partenariat entre la coopérative de BEIT SAKARIYA, le Centre Arabe pour le Développement Agricole, la Fédération CGT des Services Publics et l’Avenir Social, les villageois souhaitent réaliser un projet de plus grande ampleur, qui génèrerait une douzaine d’emplois dans le village :

– Création d’une boulangerie : Actuellement pain et pâtisseries proviennent du village d’AL-KADER (8 km) ou de BEIT AJAR (6 km). Les habitants doivent faire venir leurs produits de consommation par taxi, ou se déplacer eux-mêmes… quand ils ne sont pas obligés de s’approvisionner dans une boulangerie d’une colonie israélienne… Deux jeunes du village pourraient travailler dans cette boulangerie.

– Création d’un atelier de couture : Sept femmes se sont formées au centre du textile et de la couture de BEIT SAHOUR, et disposent des qualifications nécessaires. Cet atelier de couture leur permettrait de travailler dans leur village, et écarterait les difficultés auxquelles elles se heurtent aujourd’hui : l’éloignement du village et les difficultés de joindre Bethléem. Elles travailleraient sous contrat, avec des usines textiles, des hôtels ou magasins de vêtements, et leur fourniraient divers produits et services. Un tel atelier pourrait employer une dizaine de salariés régulièrement rémunérés.

Nous étions à BEIT SAKARIYA en 2013 et 2014. Nous avons d’abord été surpris. Puis, convaincus par leur détermination, leur enthousiasme à faire vivre leur village et par leur volonté de résistance non violente face à l’occupation militaire de leurs terres, nous avons décidé de les aider à réaliser leur projet qui représente un coût de 35 500 €. Les villageois assurent 20 % du financement nécessaire à cette réalisation.

Notre objectif est de rassembler 28 500 € : Aidez les villageois de BEIT SAKARIYA à résister à l’occupation !

[rouge](Les chèques sont à libellés au nom de l’Avenir Social)[/rouge]

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