Cher(e)s camarades,

C’est avec effroi et consternation que nous avons appris l’agression de nos camarades de la CGT lors de la manifestation parisienne du 1er mai dernier. Le Guet-apens tendu par quelques dizaines d’individus a blessé 21 camarades du service d’ordre de la CGT dont 4 grièvement. Nous tenons à apporter tout notre soutien aux camarades violentés et nous leur souhaitons un prompt rétablissement.

Bien que les motivations de cette attaque soient encore floues, on ne peut que s’étonner de constater que plusieurs dizaines de personnes aient pu s’infiltrer dans le cortège parisien avec des barres de fers alors que les militants syndicalistes sont de manière récurrente fouillés avant d’accéder aux défilés. On s’étonnera également de la passivité, voire de la complicité de la Préfecture de Police de Paris, qui, au lieu d’intervenir pour faire cesser les violences, a bloqué nos camarades dans une souricière, les exposants davantage aux coups de leurs agresseurs !

Depuis plus de dix ans, nous constatons de manière permanente les agressions dont font l’objet les cortèges syndicaux en France que cela soit par les forces de répression ou par des groupuscules non identifiés.

L’usage de la violence pour réprimer le mouvement syndical est malheureusement de plus en plus récurent à travers la planète, symbole d’un capitalisme aux abois qui n’hésite plus à mater les révoltes par le sang pour garantir sa propre survie.

La répression du mouvement syndical, qu’elle soit par la voie institutionnelle au service de l’État, ou par le fait de groupes violents au service d’idéaux fascistes, doit être combattue en France comme en Guyane.

L’UTG est et sera aux côtés de la CGT dans le combat contre la violence fasciste et la violence d’État.

Ensemble nous continuerons de lutter jusqu’à l’émancipation des travailleurs et l’abolition du capitalisme.

Recevez cher( e)s camarades nos fraternelles salutations syndicales.

Le Secrétaire Général de l’UTG

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