- Article publié le 21 janvier 2020
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Rassemblement contre la discrimination syndicale à Neuchâtel en Bray
A l’appel de l’UL de Dieppe et de la CSD 76, plusieurs dizaines de militants sont venus des quatre coins de Seine-Maritime envahir le conseil municipal pour soutenir les camarades du syndicat CGT de Neufchâtel en Bray. Un jeune syndicat constitué juste avant les élections pro de décembre 2016, qui subissent de la discrimination syndicale de la part du Maire. Le Maire qui s’insurge contre l’arrivée de la CGT dans sa collectivité qui, depuis les élections pro de décembre, est majoritaire dans toutes les instances représentatives du personnel. Depuis la création du syndicat, les militants sont attaqués personnellement, notamment dans leurs évaluations professionnelles. Les droits syndicaux ont du mal à se mettre en œuvre, le local syndical est réduit à la taille d’un placard à balais, équipé avec un ordinateur qui fonctionne mal, sans imprimante, ni ligne téléphonique, difficulté pour les camarades à avoir accès aux autorisations d’absence, décharge de service, le maire réduit ainsi leur capacité d’agir pour les agents, certains en grande souffrance.
La Fédération qui suit de près toutes les discriminations syndicales était représentée hier soir, le rassemblement avait pour but de dénoncer la situation vécue par les camarades et l’absence de dialogue social de la part du maire. Plusieurs rendez vous pris auxquels il n’a pas donné suite les annulant à la dernière minute. Nous avons obtenu hier soir, une rencontre avec le Maire qui aura lieu le 6 février à 9h, pour définir la mise en place d’un protocole sur l’exercice du droit syndical et l’arrêt des intimidations du maire et de ses chefs de service contre les camarades.
Quand un militant de la CGT est attaquée, c’est toute la CGT qui est attaquée, hier soir la démonstration a été faite que cette maxime n’est pas que des vagues paroles, mais bien une réalité.