Mercredi 1er juillet 2020 vers 11h45, les responsables du syndicat CGT et du
CASC étaient dans leurs locaux respectifs lorsque le chef de cabinet est arrivé
en ouvrant violemment la porte sans frapper, proférant insultes et menaces à
l’égard du secrétaire général du syndicat des territoriaux de Bobigny.

Ce monsieur s’est précipité vers le responsable du syndicat en déclarant qu’il
allait le tuer. Plusieurs responsables féminines des deux instances se sont
interposées, l’une d’elle a failli prendre la table extrêmement lourde du local
syndical sur elle.

Elles ont également été bousculées. Sur les quatre syndicalistes présents, trois
ont des arrêts de travail de cinq à huit jours. Cela traduit le niveau de violence et de pression psychologique subie par le personnel durant six ans.

La CGT a toujours défendu indistinctement l’ensemble du personnel y compris
au plus haut niveau et dont plusieurs agents embauchés par l’équipe sortante.
Nos principes sont et demeurent la défense du service public, le respect du
statut, le traitement équitable de l’ensemble du personnel.
Nous avons toujours condamné la violence d’où qu’elle vienne et n’avons
jamais été dans un esprit revanchard.

Nous souhaitons, que l’ensemble du personnel voit son intégrité physique et
mentale garantie. Nous y veillerons. Une plainte a été déposée par le Secrétaire général du syndicat CGT, le maire n’a pas souhaité en déposer une.

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