- Article publié le 12 novembre 2012
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Communiqué de presse de la Coordination Syndicale Départementale Cgt des Bouches du Rhône
La CGT a toujours affirmé son opposition à toute forme de précarité.
Suite à la parution de la loi numéro 2012-347 du 12 mars 2012 relative à l’accès à l’emploi titulaire et à l’amélioration des conditions d’emplois des agents contractuels dans la Fonction publique, les Coordinations Syndicales Départementales CGT des Services publics, du Vaucluse et des Bouches du Rhône réunissaient, ce jour, leurs syndicats sur une journée d’étude précarité. Trente six syndicats ont répondu présent à cette initiative.
Le constat fait par la CGT de cette loi, c’est que, si elle offre certaines ouvertures en terme de titularisation vers des emplois statutaires, elle ne ferme pas définitivement le robinet au recours d’emplois précaires, faisant même la part belle au recrutement en CDI.(Emploi non statutaire).
De plus la CGT voit, d’un très mauvais oeil, le frein mit par le gouvernement à sortir le décret d’application relatif à la titularisation, rendant celle-ci inapplicable.
Pour finir, l’annonce du recrutement de 150 000 contrats d’avenir, dont certains dans la Fonction publique territoriale, vient grossir l’inquiétude de la CGT sur les réelles intentions du gouvernement à lutter contre la précarité.
Précarité, source de dégradation du service public rendu aux usagers, source de souffrances au travail, mise en concurrence des agents..... La CGT des Services publics, entend mener bataille et engagera toutes ses
forces pour lutter contre toute forme de précarité et notament celle de l’emploi.
Ceci donnant un faux sentiment de sécurité de l’emploi, tout en étant générateur d’inégalité de traitements au sein des Services publics. Avec le risque certain de voir la disparition du socle d’une société plus juste, égalitaire et solidaire, voulu à la création du statut des fonctionnaires et de la Fonction publique.