- Article publié le 5 janvier 2017
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Les réformes (1993 – 2003 – 2010)
Les réformes (1993 – 2003 – 2010) prétendant « sauver » la répartition, accélèrent la transition vers un mécanisme « à cotisation définie ». La confiance des nouvelles générations dans la répartition, condition indispensable à son bon fonctionnement, ne peut être assurée que par la perspective sûre d’un taux de remplacement élevé, c’est-à-dire par un mécanisme « à prestation définie ». La CGT s’oppose au principe de la capitalisation pour la retraite.
Propositions CGT
Un SOCLE COMMUN interprofessionnel de droits à la retraite (Nouveau Statut du Travail Salarié CGT) :
– un droit ouvert à partir de 60 ans.
– un taux de remplacement net minimum de 75 % pour une carrière complète.
– aucune pension de retraite ne doit être inférieure au SMIC revendiqué par la CGT.
– la carrière complète intègre, entre 18 et 60 ans, les périodes d’études, de formation, d’apprentissage, d’activité professionnelle ou d’inactivité forcée (chômage, recherche d’un premier emploi).
– une assiette de cotisation comprenant l’ensemble des rémunérations.
– une prise en compte de la pénibilité dans tous les régimes.
La Fédération des services publics revendique l’abrogation des lois Balladur (1993) et Fillon (2003) et de la Loi n°2010-1330 du 9 novembre 2010.
Il faut de réelles négociations pour une autre réforme des retraites avec une autre répartition des richesses.
– La reconnaissance de la retraite à 60 ans doit rester une priorité. Dans ce cadre, la suppression de la décote est impérative.
– Nous demandons le rétablissement de la bonification pour enfant pour les femmes, ceci compte tenu des inégalités financières constatées au terme de leur carrière professionnelle. La situation des hommes ayant élevé seuls leurs enfants doit être examinée.
– Pour maintenir l’équilibre financier de notre régime de retraite, le maintien de tous les postes avec titularisation des précaires est une nécessité pour la défense et l’amélioration d’un service public de qualité.
– La transformation de toutes les primes ayant un caractère de complément de salaires en rémunération indiciaire et donc soumises à cotisation retraite (voir fiche Evolution de carrière).
– L’état doit participer au financement des retraites des Fonctionnaires d’Etat intégrés dans les Fonctions Publiques Territoriale et Hospitalière.
– La suppression immédiate de la surcompensation, ainsi que la renégociation de la compensation démographique où la CNRACL compense des régimes de non salariés sont des mesures nécessaires.
– L’indexation des retraites sur les salaires doit être revendiquée par tous, actifs et retraités.
– Pour les salariés qui travaillent dans des emplois pénibles et qui comportent des risques importants, attribution de bonifications (1 trimestre par année attribué sur un compte temps retraite) dans l’objectif d’un départ anticipé.
– La reconnaissance des dispositions du statut insalubre pour les Sapeurs Pompiers et les personnels travaillant dans les réseaux d’assainissement.
– L’arrêté de 1969 qui fixe la nomenclature de ces emplois doit être renégocié.
Pour obtenir la pérennité de notre régime de retraite par répartition il est impératif de gagner :
– le plein emploi,
– lutte contre la précarité,
– l’augmentation des salaires,
– la défense du service public,
– les luttes contre les privatisations.